mardi 26 juin 2012

Landstalker, petit test nostalgique à vif


   Landstalker, ah, Landstalker, le premier Action-RPG que j'ai aimé, et que j'aime toujours d'ailleurs, sinon je ne le referais pas aussi souvent. Je me souviens encore en voyant les captures d'écrans dans Joypad, ma réaction de lycéen déjà bien intoxiqué "Putain mais c'est un jeu MegaDrive, ça?". J'étais sur le cul. Et encore maintenant, je le suis toujours, comme quoi la magie opère toujours, quand on y regarde. C'est même ZE jeu qui m'a fait passer le cap des jeux à scénario en japonais. J'avais déjà des jeux japonais sur MD (Ah, Gaiares et sa notice sublime pleine d'artworks), mais pas de jeux où le scénar' a une importance notable. Et puis je sais pas ce qu'il m'a pris mais j'me suis dit "Allez hop, je le prend en japonais et j'irais m'acheter la méthode de japonais qu'il y a au Furet du Nord". Et j'ai commandé le jeu, j'crois que c'était à l'époque à Ultima. C'te claque que j'me suis pris quand je l'ai mis dans la console!












 Ecran de présentation épuré, comme d'hab chez Climax (en même temps j'avais pas 50 jeux Climax...), j'appuie sur Start et Blam, j'vois un elfe à l'air débonnaire (ça change de l'autre à l'air neutre/niais ) qui bouge ... Heu... "à la perfection". Si, si, non mais merde, quoi z'avez vu comme ils bougent, ses cheveux? Et sa démarche? Jamais j'avais vu un sprite aussi bien animé, c'était vraiment quelque chose de monumental (et honnètement, il n'a rien perdu de son charme). Et ces couleurs chatoyantes et rétiniennement flatteuses. Et le character Design de Yoshitaka Tamaki (bon, ok, à l'époque on avait pas autant d'infos que maintenant mais quand on a le compas dans l'oeil, on se dit tout de suite "Tiens, c'est le mec qui a fait les graphismes des deux premiers Shining"). Et ce thème de Motoaki Takenôchi, où encore une fois on se dit "Tiens, ça a un côté épique et enjoué, comme Shining". Et ça marche au quart de tour, tu te retrouve dans un truc totalement fidèle à l'esprit des Shining alors que ça n'a "strictement rien à voir" (jamais trouvé crédible le rapport entre Lyle le centaure archer/Bazookeur et Lyle l'elfe qui seraient le même personnage...). Et c'est quoi alors, Landstalker? Ca raconte simplement l'histoire d'un elfe chasseur de trésors, sorte d'Indy sans fouet ni cours d'archéologie, mais avec des épreuves, des énigmes, des pièges, des traquenards en tout genre. Bref, de la recherche risquée, de l'aventure!!! Alors qu'il ramène la statue de Gypta à son commanditaire, il tombe par hasard sur Friday, une Fée (Pixie) qui est poursuivie par un trio de ... Chasseurs de trésors un peu neuneus sur les bords. Tout ça parce qu'elle sait où se trouve le trésor du Roi Nole, Trésor qui semble être assez conséquent vu que pas mal de monde le cherche depuis un bon bout de temps sans pour autant le trouver. Du coup, Lyle décide de partir sur l'île de Mercator, gouvernée par le Duc éponyme, vu que c'est là que, d'après Friday, se trouve le trésor.















 Bon, je ne vais pas en raconter plus parce que ça serait un peu spolier, surtout vis-à-vis du Duc, mais il faut savoir qu'évidemment, les choses ne sont pas ce qu'elles sont, Lyle va se retrouver aux prises (et à plusieurs reprises) avec le trio de mongolos (d'ailleurs composé de Kayla, la leader de la bande, et ses deux acolytes, qui s'avèrent être des monstres "spéciaux" issus de Shining And The Darkness) ainsi qu'avec Zack, un "dragonien" également embauché par le Duc pour trouver le trésor de Nole (qui enlève également la princesse du jeu, un sacré cas, elle aussi). Y'a même des genres d'Ewoks dans le jeu! C'est même eux qui vous recueillent au début lors de votre arrivée de l'île. Et même qu'il arrivera à Lyle de se retrouver transformé en clébard... Hé, si ça c'est pas épique!












 Le jeu en 3D isométrique, pas courant pour le genre (à l'époque je n'avais joué qu'à BatMan, Head Over Heels sur Amstrad CPC et quelques jeux sur Amiga et ST qui utilisaient la 3D isométrique), change beaucoup de la représentation habituelle en trois quart haut que l'on a l'habitude d'avoir pour les jeux du genre, ce qui du coup peut tromper, et d'ailleurs, trompe souvent. Pas tant à cause de la représentation, mais surtout à cause du fait qu'il n'y a aucune ombre dans le jeu. Et dans les innombrables phases de plateforme, il arrive que ça soit vraiment gênant et il est courant de pester, voire si vous avez une certaine tendance à assez vite vous énerver - comme moi - de gueuler sur la console parce que "Putain, mais c'est trompeur merde, elle est LA, la plateforme???". Ca, franchement, ça arrive VRAIMENT souvent, et pourtant, c'est pas vraiment frustrant, finalement. Comme dans les autres jeux du genre, Lyle a un inventaire réparti en deux catégories: les objets d'usage commun (ainsi que les objets que l'on peut qualifier de "quête") et les objets équippables. Comme dans pas mal d'autres jeux du genre aussi, l'inventaire de matos à équiper est assez sobre et on ne change pas très souvent d'équipement. C'est pas un RPG, non plus. Et dans un sens, c'est peut-être pas plus mal. Bah ouais, jsais pas, si on compare par exemple à la pléthore de matos que l'on trouve dans un Diablo par exemple (pour prendre un exemple qui se rapproche du genre), parfois il arrive qu'on ait vachement de mal à se décider entre deux épées différentes. Heureusement, le jeu répond au poil de derche, la maniabilité ne souffre d'aucun défaut rédhibitoire, hormis évidemment les problèmes de manque d'ombres. Ouais, je pense qu'on peut aisément mettre ça dans le chapitre de la maniabilité.



 Sur le plan technique à proprement parler (hors du DDS520, le système "crée" par Climax pour obtenir leur rendu isométrique), on ne peut pas dire que le jeu souffre de défauts particuliers. Comme je l'ai déjà souligné au début, les graphismes sont... Hallucinants pour la MegaDrive. Ok, y'en a qui ne seront pas d'accord, mais je sais pas, quand on a le jeu entre les mains à l'époque, on ne peut qu'être calmé tout net par la qualité visuelle du jeu. Jeu qui est bourré de détails d'ailleurs, l'équipe de Kan Naito a vraiment su tirer la quintessence des capacités de la 16-Bits de Sega (putain, ça fait tellement "test commercial", c'te phrase). La scène du repas avec le Duc et nos confrères chasseurs de trésors est à ce propos particulièrement succulente (y'en a du bordel sur la table, et même dans le chateau du Duc).



 L'animation de Lyle, comme déjà souligné aussi, est impeccable, et pourtant, quand on s'amuse à "sprite-ripper" à l'aide d'un émulateur, bah... Y'as pas tant d'étapes d'animation que ça, quand on y regarde. Enfin si' l'on compare par exemple à un jeu de baston. Parce que si l'on compare à d'autres action-RPG, c'est quand même bien plus détaillé (Zelda III était bien gâté lui aussi de ce côté là). Pour les autres bonshommes qui bougent, c'est bien entendu bien moins poussé, mais ça ne jure pas non plus pour autant, que ce soit pour les NPC ou les monstres. Les animateurs ont su tirer profit du côté "cartoonesque" des visuels de Tamaki pour rendre des animations souvent léchées, notamment celles des "Toadstools", alias les champignons (ouais, comme ceux de Darkness  ) qui tirent une tronche pas possible quand vous leur mettez un taquet, ou ces saloperies de "licornoïdes" qui passent leur temps à surprendre avec leur putain d'attaque éclair (rien ne permet vraiment d'anticiper quand ils vont frapper, les pourris!), ou encore les momies qui se "débobinent" pour éviter les coups de Lyle. C'est bourré de petites animations qui donnent vraiment vie au jeu, ça n'a l'air de rien, mais ça permet de s'extasier facilement presque n'importe quand. Et ça aide beaucoup vis-à-vis de l'immersion, je trouve. Ouais, ça peut paraître éxagéré quand on voit les FPS de maintenant (surtout par exemple L4D² en relief) mais encore une fois, faut se remettre dans le contexte de l'époque.


 Et la musique... Bah la musique, c'est Takenôchi encore une fois, et on est encore une fois dans la directe lignée des précédents Shining: c'est frais, c'est enjoué, c'est épique, c'est sobre, et ça fait mouche. Le thème principal est déjà franchement excellent, mais il est aux fraises une fois que l'on atteint la seconde partie du jeu, où il est remplacé par un thème nettement plus pêchu et "speed", ce qui accentue encore plus l'envie d'aller explorer de nouvelles zones (yep, comme un Zelda, le jeu est divisé en zones, on a pas de carte complète d'un seul bloc en commençant une partie). Le thème des bosses est lui aussi épique et rythmé, celui du château de Mercator a ce petit côté "bourgeois" sans pour autant perdre cette certaine patte sympathique et légère. Les trois exclamations de Lyle sont aussi excellentes, courtes, mais excellentes (j'ai toujours adoré le "podek!" qu'il fait quand il pose un objet). Comme quoi,  pas besoin d'avoir 50 trilliards de digits pour donner du caractère à un personnage.



 Ah oui, vu que je parlais du podek quand Lyle pose un objet... Il y a pas mal d'interactions avec les objets, logique pour un jeu d'exploration bourré d'énigmes. Et y'en a même avec les animaux et parfois les PNJs (pour ceux qui ont fait le jeu et qui s'en souviennent, le coeur caché sur la statue au centre du village de Gumi auquel on ne peut accéder que si l'on se fout sur la tronche du garde qui tourne autour de manière totalement aléatoire) mais Lyle interagira surtout avec des caisses, des pots, des boulets, souvent le timing est capital (et plus on avance dans l'histoire, plus le timing est associé à des énigmes vraiment vicelardes), et, bien entendu, à cause de l'angle et surtout du manque d'ombre, il arrive de recommencer encore et encore et encore une énigme, mais c'est un peu un poncif du genre. Quoi que sacrément abusé ici, sans que, encore une fois, cela ne nuise à l'expérience du jeu.


 Pour ma part, Landstalker fait partie des... Allez, 3 meilleurs jeux de la MegaDrive et peut-être de mes 10 jeux préférés toutes machines/époques confondues. L'histoire est simple mais bourrée de rebondissements et de twists en tout genre, pour une fois on n'est pas l'éternel chevalier servant parti à la rescousse d'une sempiternelle princesse cruche et niaise (enfin y'a une princesse, mais pas au début, et elle est plutôt tarée et "jackassienne", dans un sens). On est un gars qui est là pour le fric, pour la gloire, et pour trouver un putain de trésor que tout le monde veut depuis au moins tout ça. Le scénario riche et assez fouillé est magnifiquement bien servi par une technique qui flatte la rétine et les esgourdes, et c'est toujours un plaisir que de prendre Lyle en main et de le faire tomber dans des trous parce qu'on a mal jaugé un saut, parce qu'on s'est ENCORE fait avoir par l'angle de vue et les ombres, c'est frustrant et parfois lourd de tourner encore et encore dans l'autre forêt perdue (un peu comme dans le premier Zelda, mais à un échelle largement plus grande) à la noix, c'est stressant d'être... Stressé par le timing de nombre d'épreuves/énigmes, y'a une bonne platrée de personnages à rencontrer, à aimer, à détester, et encore une fois, on ne bosse pas forcément pour qui l'on croit bosser. Landstalker fait partie pour moi de ces jeux magiques qui ont une âme et qui donnent véritablement leurs lettres de noblesse à ce média, ce loisir qu'est le jeu vidéo. Ca aussi, c'est bateau come phrase, mais putain, qu'est-ce que c'est vrai, n'empêche. Enfin à mes yeux. Je le trouve ien plus magique qu'un Zelda ne m'a jamais emu. Après, chacun a sa sensibilité, aussi, ce qui fait que l'on est tous différents et qu'on ne ressent pas les choses de la même manière. En tout cas, pour ceux qui ne l'ont jamais fait, si ça vous donne envie de vous y mettre, alors j'ai bien fait mon boulot!

dimanche 24 juin 2012

The Raid - Redemption - (Serbuan Maut) - 2011 (enfin, 2012 en France)

(Attention, cette critique peut contenir des spoilers inintéressants)


   Après la totale débandade (et la purge, aussi) qu'à été pour moi Prometheus en salles, j'ai décidé de retourner au cinoche pour me taper The Raid - Redemption - soit ZE flim bourré de testostérone du moment, que même que tous les autres flims où l'on voit des mecs se latter la tête à coups de tout ce qui passe à portée de main, c'est de la sous daube, à côté. Un flim indonésien de Gareth Evans datant de l'année dernière et qui est arrivé chez nous Mercredi. Vieux motard que jamais comme dit l'adage. On m'en a dit du bien, j'en ai lu du bien, genre "Ouais, à côté, Ong Bak, c'est un flim sur une vieille arthritique qui fait du crochet". C'te bonne blague, quand même.

J'espère que les gars vont pas se rendre compte que j'les emmène à l'abattoir...

 The Raid - Redemption (TRR que j'm'en vais l'appeler) raconte l'histoire inintéressante d'une bande de SWATs qu'on ne nous présente pas, et dont, de fait, on se moque un peu beaucoup. Et qu'est-ce qu'elle fait de beau, cette équipe? Elle part simplement et sans aucune autre forme de jugement prendre d'assaut un immeuble réputé imprenable car tenu par une bande de criminels sales entre les doigts de pieds qui foutent les miquettes à tout le monde dans les quartiers cradingues de Jakarta. Même aux forces de l'ordre, c'est dire si ce sont de vrais méchants terribles et impitoyables. Et le héros du flim est une jeune recrue dont la femme (ou copine, on en sait pas plus que ça, du coup, bonjour l'implication du spectateur) va donner naissance à un moutard d'ici deux mois. Andi, je crois? Ou Rama, je sais plus. En fait j'ai retenu trois Noms/Prénoms dans le flim: Andi, Rama et Jaka (qui lui, j'en suis sûr, est le sergent qui dirige la fine équipe de cadavres en devenir. Ou alors, c'est Rama. Mais c'est pas Andi, certain!). Sans déconner, les personnages sont au moins aussi développés que ceux de Prometheus. C'est vous dire si ça va vous donner envie de vous y intéresser!

Bah oui, les grands méchants aussi mettent des marcels.

 Bien entendu, il y a un supérieur qui est déjà en place en bas de l'immeuble en question (qu'évidemment l'on soupçonne d'être une balance/traître, hein, sinon ça serait trop simple), et que même que les Swats profitent qu'un résident (Débile?) de l'immeuble cherche à retourner dedans pour ramener des médocs à sa rombière et comme ça rentrer tranquillou poilou dans la place-forte réputée imprenable. Et vu la quantité de flicaillons qui vont se faire tailler un costard en pin avec des petites poignées en laiton pour mieux les transporter, elle mérite bien sa réputation. C'est bien simple, on se croirait au ball-trap. Les forces de l'ordre sont littéralement jetées en pâture aux vils malfaiteurs et se font mettre en pièces en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "Tain mais c'est ça, vot' truc que vous qualifiez de supérieur à Ong Bak?". Donc, pas très longtemps. D'ailleurs, à ce propos, les scènes de tir aux pigeons font très très jeu vidéo, je trouve. Y'a une mise en scène très Call Of Duty-esque qui plane dès que ça défouraille à la pétoire.

Heu... Y'a quelqu'un? De vivant, je précise!

Mais y'a pas que des grosse pétoires, y'a aussi du Penchak Silat à tous les niveaux, et une chose est sûre, c'est que le Penchak Silat, ça en balance quand même nettement moins (tout du moins visuellement, après, pour ce qui est de mettre une branlée à un gusseton, ça marche tout aussi bien) que le Muay Boran pratiqué par Tony Jaa dans les Ong Bak. Ou dans Tom Yum Goong. Enfin pour vous la faire courte, TRR, ça ne vaut pas simplement Tony Jaa. Marrant de comparer un flim à un mec, hein? En même temps, c'est logique quand tout le flim est porté à bout de bras par son héros. Et du coup, il est grand temps de passer aux choses qui fâchent. Et croyez-moi, y'en a.

Alors, vous l'aviez deviné que j'étais le héros?

Déjà, le premier truc qui m'a dérangé, et pas qu'un peu, c'est qu'il n'y a aucun attachement crée pour que l'on s'intéresse aux personnages du flim. Aucun. Ouais, comme Prometheus. En gros, les policiers, enfin forces d'intervention spéciale (ou un truc dans l'genre) ne sont ici que pour faire partie du total des cadavres à empiler à la fin. Y'a peut être le sergent, son... Bras droit, caporal-chef, enfin je sais pas quoi vu qu'on ne sait pas qui c'est et vu qu'on ne nous dit rien sur lui; tout ce que l'on sait, c'est qu'il n'aime pas le bleu/rookie (le héros). Du coup, ça limite. Et y'a aussi le lieutenant grisonnant qui a un rôle "important (on dira qu'il tient un sacré long moment). Et le bleu, donc. 4 personnages. Y'a aussi le boss et ses deux bras droits (dont un qui est... ATTENTION SPOILER... Le frère du héros, qui a décidé de vivre une toute autre vie que son frangin). Ses bras, plutôt, ça sera plus simple. L'autre étant un nabot à la chevelure mi longue et 100 grasse qui se bat plutôt bien. Mais on a pas forcément la possibilité de s'en rendre compte parce que...

 On est sapés comme des clodos, mais on a de gros flingues!

 Parce qu'il faut reconnaître que les scènes de baston ne sont pas très palpitantes ni particulièrement bien filmées. Et les chorégraphies, qui parfois ont réussi à capter un peu mon attention, ne sont pas très innovantes ou originales. En fait, le duo Caméra/Chorégraphies ruine un peu les scènes de combat, ce qui, vous le reconnaîtrez, est franchement dommage pour un flim où leur place est prépondérante. Surtout les chorés. C'est con parce qu'il y a des trucs sympathiques, mais voilà, c'est juste sympathique. Encore une fois, je vais comparer à Ong Bak (vu que c'est face à lui qu'on me l'a opposé) mais ces fameuses scènes de baston manquent cruellement de punch et d'intérêt. Et puis le Penchak Silat, ça se pratique au sol donc de fait, c'est carrément moins impressionnant que le Muay Boran de Tony Jaa. Y'a de beaux gestes, parfois, mais rien qui ne coupe le souffle, et encore moins qui fait que le spectateur a mal pour les combattants/cascadeurs, contrairement à Ong Bak, encore.

La prière, c'est les deux genoux à terre! Tu veux un coup de main?

 En même temps, quand j'y repense, je me demande bien pourquoi on me l'a vendu comme étant le tueur de Ong Bak vu que la moitié des scènes d'action se règlent au fusil d'assaut. Or, point d'abus d'armes à feu dans le flim de Prachya Pinkaew, tout se règle aux poings. Ou aux pieds. Ou aux coudes, genoux, tables, chaises, néons, frigos, pousse-pousse thaïlandais ou seringues dopées aux super amphètes. Du coup, j'ai vraiment eu du mal à comprendre pourquoi les gens les font combattre dans la même catégorie. Et je passerai sur le big boss, sorte de Robert Downey Jr. aussi aux cheveux gras en version indonésienne. Autant il faut super cruel et impitoyable au début, autant au fur et à mesure que le flim avance, on s'en fout un peu, de sa sale tronche et de son trip "ouais, y vont tous claquer, ces cons de keufs, nik la paulisse!" Sauf qu'il est tellement inexistant que ce trip-là n'a même pas lieu d'être. Bref, des gentils sans développement ni histoire, des méchants juste là pour tuer des gentils, je veux bien que l'on parle d'un flim d'action mais merde, un peu d'implication de la part de l'audience, ça vous aurait fait chier? C'est pas comme si ça coûtait des mille et des cent de pondre un semblant d'antécédents pour les  protagonistes!

 C'est maintenant qu'on passe au torture-porn?

 Le verdict sera pour moi sans appel: TRR est un film d'action somme toute banal, dont on se fout royalement de ce qui se passe, de qui en a après qui, et même de qui est qui. Ca devait certainement partir d'un bon sentiment, mais je cherche encore lequel. une bonne grosse déception comme malheureusement, on en fera encore bien longtemps, et bien souvent.

samedi 2 juin 2012

Plants Vs Zombies


    Le hasard faisant bien les choses, j'ai étrangement fait l'acquisition de Plants Vs Zombies sur Steam alors qu'il sortait sur Iphone (ceci explique peut-être cela?). A l'origine, je m'attendais à un TD (Tower Defense, ce type de jeu tout simple dans lequel vous disposez des tourelles qui ont différentes fonctions afin d'enrayer les raids intempestifs de vilaines créatures qui en veulent à votre place forte) dans les règles, genre avec un mode path (chemin prédéfini pour les vagues d'ennemis) et un mode maze (pas de parcours, les bestioles prennent le chemin le plus court, à vous de leur compliquer la tâche). Bah en fait non, que nenni, zip, nada. C'est un TD "sur rails", comprendre que la majeure partie de vos "tours", qui sont ici des végétaux de différents types (de machins sur tige, des machins sur l'eau, des champelards, et la liste continue mais j'ai pas encore tout débloqué ), ne tirent que droit devant (au début, tout du moins), et les vagues de zombies viennent de la droite de l'écran sans que vous ne voyez d'où elles viennent tant qu'elles ne s'affichent pas. Comprendre que si vous commencez par préparer le terrain un peu à la vas-y-que-j'te-pousse et que vous placez vos tites plantounettes sans attendre qu'un zombie arrive de tel ou tel rang, bah... Vous avez vite l'air con, surtout que le soleil, la monnaie du jeu, ne tombe pas du ciel.


En fait si, le soleil tombe du ciel, mais à intervalles très réguliers, et uniquement de jour, évidemment. Ah oui, y'a des phases de jour ET des phases nocturnes. Le jour, pour vous aider à récolter du "soleil", y'a les tournesols qui font office de générateurs (à planter généreusement mais pas trop, ça prend de la place sur l'aire de jeu), et la nuit des champignons qui permettent la même chose, mais qui mettent du temps à offrir le quota raisonnable syndical d'énergie solaire. Autre point à souligner, tout comme dans Elemental Monster TD d'Hudson sur Iphone, vous composez votre deck de verdure à partir des différentes cartes que vous avez à l'origine, et de celles que vous récupérerez au fur et à mesure de votre progression dans le jeu. De plus, arrivé à un certain point, vous pourrez également gagner de l'argent, qui servira à vous procurer certains bonus, comme... Des slots supplémentaires dans votre deck, bien utile quand on a du mal, comme moi, à se décider à choisir entre les bombes cerises qui explosent quasi-instantanément et dégomment tous les zombies dans un rayon donné ou entre le champignon hypnotiseur qui retourne un zombie contre ses congénères et le fait bouffer les autres... Comme vous le voyez, y'a pas que des tours qui tirent des pois ou des plantes "congélatrices". Y'a un peu de tout. Même des nénuphars, c'est dire!


Ils ont même rajouté des ptits trucs sympa, comme des phases intermédiaires pour changer un peu du sempiternel TD, comme le bowling, où, à l'aide d'une Wall-nut -la plupart des jeux de mots sont bien excellents- cette grosse graine qui fait office, comme son nom l'indique, de mur (momentané mais sacrément long, le momentané, heureusement), vous devez dégommer les zombies comme des quilles de bowling, la noix pouvant également et heureusement rebondir selon l'endroit où vous l'avez lancée. Y'a aussi une sorte de roulette, où en haut de l'écran se trouve une barre qui vous donne aléatoirement certaines cartes de plantes, à vous de les utiliser correctement ou de les stocker dans la limite du possible (chaque carte stockée raccourcit votre barre d'autant) afin de mieux gérer les arrivages de zombies.


 Comme vous pouvez le constater, c'est tout croquignole tout plein, avec des tites fleurs qui se dandinent sur leur pied, des zombies bien funs (entre celui qui s'est fait surprendre aux chiottes pendant qu'il faisait ses sudoku et qui pête un cable quand vous lui déchirez son journal, le runningback qui fonce comme un malade, ou Michael Jackson de Thriller qui danse et fait apparaître un quatuor de danseurs zombies, les zombies en canard gonflable ou en masque et tuba dans la piscine...), les graphismes sont vraiment mignons tout plein et les animations assez fluides pour permettre de bloquer un peu dessus dans les premiers temps. Enfin faut quand même éviter de trop s'extasier comme un beubeu, une vague est si vite arrivée!

 Un bon petit jeu, franchement agréable, prenant et divertissant, qui change un peu des TD traditionnels tout en restant accessible et très complet. Sachez d'ailleurs qu'ils ont même inclut, à débloquer, un almanac qui recense la totalité des plantes et zombies rencontrés dans le jeu. Bon amusement.










Aujourd'hui, Goldorak dans... Le Traquenard


   "Nan mais qu'est-ce qu'il raconte encore, là?", que vous devez vous demander. Bah ouais, pourquoi ce titre? Tout simple, parce que premièrement, jsuis fan de Goldorak/UFO Robo Grendizer, deuxièment j'ai toujours adoré le narrateur du début d'épisode qui disait toujours ça (pis surtout jsais pas pourquoi mais j'ai toujours gardé le souvenir de sa manière de dire "Le Traqu'nard"), et troisièmement, parce que justement, je suis tombé dans un traquenard. Ah non non, pas un traquenard au sens propre avec des bandits de grand chemin, armés de lames émoussées volées sur l'échoppe du village précédent. non, non, plutôt un traquenard video-ludique.

  Yep, je suis retombé une bonne grosse dizaine (13 même pour être exact) d'années en arrière, parce que Samedi, suite à un bon gros coup de moins bien mais nettement moins bien, jme suis décidé à ressortir mes images de jeux Saturn à moi (ouais, j'ai une Saturn mais le bloc optique a un peu rendu l'âme donc du coup, on improvise...), et après m'être poilé devant l'horreur qu'était déjà à l'époque -et de fait qu'il est encore plus actuellement- Virtua Hydlide, j'ai lancé depuis le début deux monuments du "RGP à la japonaise" (ou J-RPG comme on dit dans les milieux faussement autorisés, et encore, si je devais être encore plus précis, ou S-RPG pour l'un et Dungeon Crawler pour l'autre), à savoir Dragon Force



 et Shining The Holy Ark.




  Bon alors attention parce que c'est du lourd, du japonais (sauf que Shining The Holy Ark est dispo en angliche mais bon, comme jsuis un gros con et que je l'avais acheté en japonais "parce que les traductions c'est de la merde, pire encore pour les doublages"), et puis parce que voilà, quoi! Ah oui, j'ai oublié que Dragon Force aussi était sorti en US et en Euro. Mais bon, même topo que pour Holy Ark, hein.



  Dragon Force raconte la belle histoire du royaume de Legendra, en proie à des velléités intestines entre différents chefs de clans qui se font la gueguerre. Votre mission, si toutefois vous êtes assez con pour l'accepter, est de choisir un chef de clan et de fédérer tout ce beau monde sous votre bannière, afin d'aller ensuite botter le cul à ces trous du cul de Fandoria (c'est les soit disant gros méchants, pour faire court). Si à la base on a le choix entre 6 factions, les 2 dernières se débloqueront une fois que vous aurez fini le jeu une première fois. Bien entendu, les méchants sont dans les deux clans lockés. Selon le leader que vous avez choisi, vous aurez droit à une histoire différente pour chacun d'entre eux , sachant que tous n'ont pas les mêmes raisons pour chercher à étendre leur lopin de terre. De plus, le truc qu'il faut savoir, c'est que c'est un peu une sorte de prédécesseur aux Total War (96 pour Dragon Force, 2000 pour Shogun Total War), c'est-à-dire que c'est un jeu de stratégie-RPG, où le général que vous prenez dirige des troupes d'un type pouvant aller jusqu'à 100 unités. Le tout étant basé sur une sorte de Janken/Chifoumi un peu plus complexe que le traditionnel trio "machin plus fort que truc, truc plus fort que bidule, bidule plus fort que machin" étant donné que là, selon votre général, vous n'aurez pas les mêmes troupes. Les samurai et ninjas commenceront avec des Ashigaru (des samurai en gros), les Soldats auront des... Soldats, les clercs, magots et autres lanceurs de sorts auront des petits mages et ainsi de suite.



  De plus, vos généraux sont présents sur le champ de bataille, ont leurs propres points de vie, points de magie, statistiques et abilités spéciales. Bah ouais, autant qu'ils servent à quelque chose, ces boulets! Et quand ils servent, souvent, ils servent bien (surtout ces fumiers de magic-users, ils ont souvent plus d'un tour dans leur grimoire!) car encore une fois, suivant leurs orientations professionnelles, leurs "sorts" diffèrent d'un général à l'autre. Les guerriers donneront dans l'offensif à base de coups directement appliqué sur le général adverse, des coups qui ont une aire d'effet pour mieux élaguer les troupes d'en face; les clercs réssucitent à tour de bras et on des boucliers assez efficaces, et j'en passe. Pis faut pas oublier qu'on parle de stratégie de masse, et donc, les leaders de vos petits tas de bonzhommes peuvent justement les agencer selon leur bon vouloir, et selon surtout un certain panel de stratégies qui peuvent varier du tout au tout. Certains auront nu faible pour le full frontal, d'autres pour le débordement par les flancs alors qu'il y en a qui préfèrent attendre patiemment que l'adversaire vienne se précipiter sur ses rangs... Y'en a pour tous les goûts, même les pourris.



  Bon, là jvous fait la version courte, hein, j'vous ai pas dit qu'en plus, à partir de 70 en intelligence, vos généraux peuvent à la fin de chaque semaine de campagne soit chercher un objet dans les environs de votre castel, soit améliorer l'édifice dans lequel ils se trouvent (ouais, sur la carte du royaume y'a tout plein de châteaux, de villages, des tours, des donjons...), et puis vous pouvez aussi tenter de convaincre de rallier vos prisonniers de guerre à votre cause (oui, tout général battu viendra grossir vos geôles et rien ne vous empêchera de les embaucher chez vous, à part s'ils ne sont absolument pas chauds. Par contre vous ne gardez que les généraux, pas les troupes). Pis dans vos bâtiments aussi, selon le niveau du bâtiment, vous avez accès à un pool de troupes qui augmente au fur et à mesure jusqu'à atteindre un certain seuil limité par le-dit niveau; pis y'a des brigands aussi qui viennent aléatoirement faire chier le monde... Perso, pas besoin de plus pour bloquer plusieurs heures durant sur un jeu.



  L'autre loustic, donc, Shining The Holy Ark, est le second et dernier volet de la saga Shining à se jouer façon "dungeon crawler", à savoir que vous vous promenez dans des... donjons, en vue subjective mais en case par case (pas comme dans un FPS ou un King's Field, pour les quelques masochistes qui connaissent, et peut être aussi apprécient) pour les déplacements, et au tour par tout pour les combats. Et c'est quoi le pitch? La brioche dégueulasse avec de la merde dedans? toujours aussi facile, celle-là, quand même. Bon, le pitch est le suivant... Vous incarnez Arthur (ou Roger, Bob, Ducon, LOL, c'est comme vous décidez de l'appeler) et vous êtes un mercenaire embauché par le roi du royaume d'Enlich/Enrich (ça dépend si on prend la version US, ou la version jap, et encore, c'est du pinaillage) pour arrêter le ninja rebelle Rowdi (ou Rodi, encore une fois, ça dépend), et pour cela vous avez monté une petite équipe composée de vous (normal); Melody, une ecclésiastique qui a de quoi remettre la team au beau fixe en cas de pépin; et Forte, un mage qui a l'air tout aussi débutant que la petite Melody. Normal, vous me direz, c'est le début donc on va pas commencer avec des persos Lv56 équipés au max avec toute la panoplie de sorts qui va bien!



  Jusqu'ici, pas de gros problèmes, vous cherchez le sieur Rohdi (ouais, on peut l'écrire comme ça aussi) dans les mines de Desire, au Nord-Est du royaume, lorsque tout à coup, c'est le drame! Mais vrai de vrai! Nan parce que déjà, vous tombez effectivement sur Rohdi, qui est très loin de se laisser faire, mais surtout, pendant que le combat tourne à votre avantage, un vaisseau un peu s'écrase sur la mine, un peu sur la gueule de l'équipe d'ailleurs. Et voilà t'y pas que des esprits en sortent, et prennent possession de vos cadavre fraîchement canés! Non mais c'est quoi, ces manières? Alors on se présente pas et hop-là, on vient tranquillos se servir de nos corps? Pfff, ah les esprits, moi, j'vous dis! Le hic, c'est que vous, Melody et Rohdi êtes habités désormais par des esprits bons, alors que Forte semble être possédé par un vrai salopard, qui d'ailleurs semblait être un peu en cavale. Et du coup, vous en profitez pour apprendre qu'un truc pas cool, genre le retourne du royaume aux ténèbres d'il y a mille ans et du coup, bah... C'est pour vos gueules!


  Bateau, hein? Bah ouais mais bon, c'est dans les meilleures soupes qu'on met les vieux pots. Ou un truc dans l'genre. Le truc à savoir, aussi, pour les quelques gugusses qui ont fait les Shining Force III (ou un des Shining Force III), c'est que Shining The Holy Ark inaugure en effet à sa manière l'univers de Shining Force III, puisqu'ici l'on apprend que le méchant que l'on chasse fait en fait partie des gros méchants des Shining Force III et qu'en plus, le salaud a un peu tué le père du héros de Shining Force III Scenario 3 (qui est aussi l'un des principaux protagonistes des deux autres, et aussi son fil conducteur. Vous suivez ou vous l'avez perdu, le fil?). Donc, Holy Ark met en place les grandes lignes de ce qui va certainement être l'une des plus grandes saga (ensuite foutrement bafouée) du Tactical RPG, si ce n'est la plus grande. Bah ouais, Final Tactics a beau être scénaristiquement sublime, il n'en reste pas moins que le seul à mettre en place la cosmogonie des Beowoulve et compagnie. Alors que là... Bon, cessons donc de digresser et revenons à nos histoires.


  Voilà, le tableau est dressé, vous savez de quoi il en retourne pour l'histoire. Et ensuite, ça se déroule comment? Bah c'est tout simple, vous avez une carte en deudé du royaume, et vous y dirigez l'avatar d'Arthur d'un endroit à l'autre, selon le déroulement de l'histoire. Classique. Vous avez des villages, eux aussi en vue subjective, avec des villageois, des maisons, des magasins, une église pour sauvegarder (une des constantes de l'univers Shining, avec ses icônes également), des magasins, et ... Des Pixies. Si Shining The Holy Ark est la préquelle de Shining Force, il est surtout le descendant de Shining And The Darkness sur Megadrive.


  Voilà, ça, c'est l'origine de l'univers Shining. Enfin, ça, c'était du temps où Climax/Sonic Software Planning/Camelot/Sega marchaient main dans la mains. Le truc c'est qu'après, Camelot s'est fait débaucher par Big N pour pondre... Mario Golf et... Golden Sun (et d'autres jeux de sport, surtout du tennis, et encore du golf). Parce qu'après, quand c'est parti se faire développer sur PS2, ça a pris un sacré coup dans l'aile, mais là n'est pas notre propos. Et donc, je parlais des pixies. non, pas du groupe. Faut suivre, hein... Quoique, en même temps, c'est moi qui digresse. Bref.



  Les pixies sont vraiment l'ajout majeur du gameplay comparé à Darkness (on pourrait aussi parler du passage de la deudé à la troadé mais bon, fondamentalement, ça ne change absolument rien à la manière de jouer), et fonctionnent comme ceci: dans le royaume, un peu partout et surtout bien planquées se trouvent des pixies qui, si vous les trouvez, viendront se joindre à vous et surtout, lanceront les hostilités dans chaque combat, selon le type d'adversaire et surtout, sa manière d'entrer dans le combat. Oui, l'autre grosse différence par rapport à Darkness, c'est que les combats n'apparaissent plus comme ça, pof, comme dans tout bon RPG qui se respecte (sauf certain cas genre le KaiserCrab ou un adversaire super important dont je tairais le nom qui eux -surtout le crabe- apparaissaient d'une certaine manière). Ouh là non, ma bonne dame, car maintenant, les monstres ont une pattern d'arrivée dans le combat, genre "Oh, quelle grosse flaque d'eau au sol! Ah merde, c'est une putain de sirène! BASTON!!!". Bah ça, ça veut dire que le monstre vient du sol. Et les monstres viennent donc soit du sol, soit de la droite, la gauche, le fond du couloir ou au-dessus. Ce qui fait, vous l'avez bien calculé, 5 types de pixies. Et des pixies, y'en a une petite tripotée et donc, pour les utiliser, c'est tout simple: avec L ou R en début de combat (et UNIQUEMENT en début de combat), vous sélectionnez un type de pixie en rapport avec le type de monstre et selon le nombre de pixies que vous avez dans telle ou telle catégorie, vous ferez plus ou moins de dommages. Et si, par miracle, vous arrivez à toutes les avoir (et croyez-moi, y'en a, pour les dégotter, faut y aller), y'a une sacrée récompense à la clé.


  A côté de ça, le jeu a aussi repris un principe de Shining Force qui n'était pas présent dans Darkness, c'est celui de la promotion. Passé le niveau 20, vos personnages, tous autant qu'ils sont, peuvent acquérir un nouveau statut, une nouvelle classe, et ainsi accéder à du nouveau matos et de nouveaux sorts (qui ne seront normalement pas accessibles autrement), et pour tous les autres persos de votre team en combat, une nouvelle apparence. Pour vous, vu que vous combattez même en vue subjective, il n'y a que sur la carte du monde que l'on vous voit. De plus, contrairement à Darkness, vous aurez plus d'équipiers que le roster de base ne vous permettra d'avoir en combat, comme dans Force. Du coup, il vous faudra choisir qui prendre en combat. Par contre, ceux qui ne participent pas gagnent quand même de l'XP (si jme souviens bien, vu que là, jviens à peine d'avoir mon quatrième perso, ce qui me fait un total de 5 avec le héros et comme on ne peut avoir que 4 persos en tout en combat... Et comme en plus j'ai pas regardé ses points d'XP... Bref), ce qui facilite quelque peu la tâche.


  Malgré le fait qu'il n'y ait que très peu d'endroits à visiter sur la map, le jeu est quand même bien long et certains donjons risquent d'en faire criser plus d'un (notamment le donjon du Sud, qui est une bien belle merde avec sa gravité inversée et ses monstres bien violents, qui balancent deux sorts de groupes avant de se faire la malle, ou les Turtledragon qui encaissent comme pas possible, ont des souffles qui touchent tout le monde et des attaques qui font la même chose) et malgré son âge et sa technique qui ferait rire n'importe qui le découvrant seulement maintenant, il reste un putain d'incontournable pour tout fan de la saga, et amateur de Dungeon Crawler à la japonaise. Sur ce, bah... J'y retourne!